On m’a volé mon enfance retrace la lutte bouleversante d’une jeune Guinéenne pour sa survie et son identité. A l’âge de quatorze ans, Diaryatou a été mariée de force. On lui promet un futur époux attrayant, qui soutiendra financièrement sa famille et, surtout, qui lui donnera la possibilité de gagner la Terre promise : l’Europe. En réalité, son mari est un marabout polygame qui la bat et l’entraîne dans le monde des clandestins. Devenue esclave domestique et sexuelle, elle vit dans une solitude extrême, en Hollande puis en France, dont elle parle mal la langue et où elle se sent déracinée. A dix-huit ans, après la perte de son troisième bébé, Diaryatou fuit son mari et se retrouve à la rue, sans ressources. Impossible de rentrer en Afrique, elle serait disgraciée. Avec le soutien dissociations, le long processus d’intégration en France se met en route. Une voix de femme qui s’attaque sans concession au poids de la coutume, à l’indifférence de sa famille, et prouve que » France, terre d’accueil » n’est pas une vaine expression.
http://www.excisionparlonsen.org/diaryatou-bah-du-traumatisme-a-lengagement/
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