Sujet : Jean Michel Grandjean et ses amis
Emission du 7 avril 2009 sur IDFM (Radio Enghien)
Durée : 6 h
Jean-Michel Granjean a fait toute sa carrière à la RATP où il pilotait des métros sur la ligne 8 qui reliait Balard à Créteil.
Grâce à son comité d’entreprise, il fait partie de la troupe de théâtre et de l’harmonie de la grande entreprise de transport parisien dès son embauche et pendant toute sa carrière.
Dès lors, habitué à se produire comme comédien devant un large public, Jean-Michel prend confiance en lui, acquiert beaucoup d’aisance et décide de ne plus avoir peur des gens et de devenir également chanteur.
En 1985, il monte le groupe « Service Public« , et son tout nouveau statut de conducteur chanteur séduit de suite les médias.
Toutes les radios, toutes les télés, tous les animateurs les plus populaires adorent l’inviter dans leurs émissions les plus écoutées et regardées. Pascal Sevran ira même jusqu’à l’inviter 26 fois de suite dans son émission « La Chance aux chansons ».
Il connaîtra la consécration et la reconnaissance des professionnels de la chanson et même les honneurs de la télévision et de la presse américaine, japonaise, chinoise et européenne, grâce aux 100 ans du métro que la capitale fêtait le 19 juillet 2000.
En effet, Jean-Michel Grandjean, aidé par Jean Musy et Pierre Haralambon créa une chanson extrêmement gaie et populaire sur Fulgence Bienvenüe, l’ingénieur breton qui réalisa et construisit le métro parisien.
Il chante Brassens et d’autres…
Comme les chanteurs que l’on entend pas assez à la radio voire pas du tout malgré leur immense talent… des gens comme Eric Toulis, Manu Lods, Jean Dubois, Marc Havet, Yvan Dautun… Il est un peu leur diffuseur, leur TSF, en plus ce sont ses potes.
Jean-Michel Grandjean, qu’on connaissait chanteur, a d’autres talents : il tourne actuellement, et jusqu’à fin avril, le téléfilm, Ah, c’était ça la vie, qui sera diffusé sur France 2 à la rentrée. Ce téléfilm, mis en scène par Franck Apprédéris, a pour cadre le Paris du début des années cinquante et évoque le foisonnement intellectuel, musical de l’époque (de 1953 à 1956), sur fond des nouveaux grondements des canons venus des territoires de l’Empire colonial français. Il narre l’histoire de trois amis inséparables, respectueux de leurs origines et de leurs cultures différentes, unis par l’amour de la même patrie. Jean-Michel Grandjean fait partie d’un orchestre qui « fait le bœuf » avec Boris Vian, dans la mythique boite de nuit de la rue Dauphine, le Tabou.
L’attachée de presse du groupe est interprétée par l’actrice Déborah François, héroïne de la Tourneuse de page.