Sujet : chamanisme, Afrique, ésotérisme
Emission du 15 juillet 2005 sur Radio Ici et Maintenant
Durée : 5h04
Marion Laval Jeantet a étudié les sciences et structure de la matière (physique-chimie, Université Paris 6), l’histoire de l’art (Université Paris 1), l’art (Beaux-arts de Paris, Universités Paris 1 et 8), l’éthologie et l’ethnopsychiatrie (Université Paris 8). Membre du collectif artistique « Art orienté objet » avec Benoît Mangin (en 2003).
De plus en plus de voyageurs vont vers les thérapies traditionnelles africaines, alors qu’ils considèrent que les thérapies « psy » occidentales se sont avérées insuffisantes à régler leur mal-être. Ce livre rend compte du phénomène tel qu’il est vécu par les expérimentateurs qui plongent dans les rites initiatiques du Bwiti au Gabon. Rites impressionnants qui proposent aux candidats un voyage dans leur propre existence, et au-delà, au moyen d’un des psychotropes naturels les plus puissants au monde : l’iboga. Ce document, écrit par une universitaire elle-même initiée, décrit de l’intérieur les rituels du Bois sacré, mais surtout analyse les conséquences psychiques de la prise d’iboga. Une racine qui bouleverse la vie entière… Marion Laval-Jeantet est artiste plasticienne, mais également ethnopsychiatre, élève de Tobie Nathan au Centre Georges-Devereux. C’est sous ces deux « espèces » qu’elle a abordé l’univers visionnaire du Bwiti