Jean Luc X | La Bible, fumée des fumées

by alkemya

Sujet : la bible et son histoire
Emission du 17 avril 2008 sur IDFM
Durée : 6 h 20


Jésus a t’il existé ? Les peintures de la chapelle sixtine de Michel-Ange; vision prophétique ou réelle
Extrait du livre :”la bible fumée des fumées”
Extrait du livre :
Qohéleth 1

Très indigeste à lire, ce «Face à face à face cachée», je suis d’accord, moi-même j’éprouve des difficultés à me relire, j’essaie, mais en vain. Dès la première page, l’envie de l’effacer me prend. Il y a quelques années, j’y ai mis le feu, et à cette époque il était beaucoup plus volumineux que celui-ci, qui n’est qu’un petit synopsis, un pense-bête. Mais tel le Phénix, il renaît de ses cendres. Si encore il avait eu l’intelligence de nicher au sommet de ma mémoire, je n’aurai eu aucune difficulté à m’en séparer, vu le peu de mémoire que je possède. C’est, je pense, ici que réside mon problème : vu le manque d’espace au sommet de ma mémoire mentale, il n’a pas trouver mieux que de venir nicher au plus profond de ma mémoire physique, dans la région du nombril. Et ici, au milieu de moi, il se passe des choses… ma région ombilicale prend, peu à peu, du volume au point de ne plus pouvoir fermer mon pantalon vieux de… très longtemps. Le premier reflex est de me dire que c’est l’âge, mais l’âge ne fait pas grossir. D’ailleurs mon poids reste inchangé depuis longtemps, je fais attention, quand je mange, je fais attention au fait de manger, et non à ce qui est dans l’assiette, peu importe ce qui entre en moi. Prenant, tout de même, soin de me laver, après avoir donné toute mon attention à ce qui sort de moi. Et ce qui sort de moi est aussi indigeste que cette m…. de manuscrit. Et plus je m’applique à vouloir effacer sa trace nauséeuse, en le réduisant de plus en plus, plus il grossit en moi. Au point, qu’un jour, je suis allé voir un spécialiste… Dès que je me suis mis nu, le diagnostique est tombé : «C’est du nombrilisme, avec un machinchose pareil, vous vous prenez pour le centre du monde !» Etonné, je baisse la tête et comprends sa bévue : le problème ne réside pas du tout là, mais un peu plus haut, au nombril, lui dis-je, en lui précisant que ce qu’il prend pour du nombrilisme, est l’héritage génétique paternel, dont je suis le dernier héritier. N’ayant pas engendré de mémoire pour me survivre, et en tant que fils unique, je détiens cet héritage, tel Juda qui détient le sceptre, le bâton de commandement qui ne s’écarte pas d’entre les pieds. Hériter de ce bâton que l’on n’a jamais revendiqué, passe, mais être l’esclave qui doit maintenir ce bâton de commandement entre ses pieds, alors que sa nature le porte à dresser la tête tel un cobra en agitant ses clochettes… c’est gonflant ! Tout le monde n’est pas Dieu le Père, La Toison d’or sur la tête, le bâton à la main gauche, faisant signe de la main droite à la femme, le mental, de se détacher de sa racine-homme, sa racine-chair. Ou encore, Minos, ce personnage, ici en couverture, qui se trouve être au plus bas du Jugement Dernier, entre les morts. Minos est un des trois juges du monde souterrain. Mais, ici, je ne le vois pas juger, malgré son sourire narquois. Par contre, je vois, d’une part ses grandes oreilles d’âne sourdes à la mort qui l’entoure, et d’autre part un serpent s’enroulant autour de son corps, la queue se dressant en point d’interrogation, et la tête plus que face à face, avalant le fruit défendu pour s’Unir avec Minos qui maintient, à main forte, le bâton de commandement entre ses pieds, avec une force qui émane de tout son corps, contre balancée par ce petit sourire narquois qui démontre une aisance dans la maîtrise de la fosse et de son maître, le Serpent qui, avec sa queue en point d’interrogation, Est La Crosse de l’ECCLÉSIASTE !

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