Sujet : Padre Pio ou les prodiges du mysticisme
Emission du 6 novembre 2008 sur IDFM (Radio Enghien)
Durée : 6 h 17
Né en 1887 à Pietrelcina (Italie), plus connu sous le nom de Padre Pio, Francesco Forgione, moine capucin, fut canonisé par l’Église catholique romaine en 2002. Il est le dernier en date de la lignée des grands mystiques religieux. Deux types de phénomènes lui sont attribués et sont attestés par nombre de témoignages : les stigmates – qui se manifestèrent sur son corps pendant quelque cinquante ans, dès 1918 – et la bilocation. Tous deux lui valurent, d’ailleurs, une persécution tenace de la part du Saint Office.
Pendant ces phénomènes, Padre Pio perdait régulièrement l’équivalent d’une tasse de sang, ce qui aurait dû le conduire rapidement à la mort par anémie, d’autant qu’il se nourrissait chichement.
Retraçant la vie du saint, Gerald Messadié analyse les témoignages d’époque, souvent troublants, surtout quand ils révèlent que le Padre Pio a été vu en même temps à deux endroits éloignés.
Romancier et historien né en Égypte en 1931, auteur à succès de L’Homme qui devint Dieu (Laffont, 1985-89), Gerald Messadié a publié de nombreux essais sur les croyances, les cultures et les religions, dont 4000 ans de mystifications historiques (L’Archipel, 2011) et Contradictions et invraisemblances de la Bible (L’Archipel, 2013). Au romancier, on doit notamment L’Affaire Marie-Madeleine (Lattès, 2002) et les fresques historiques Jeanne de l’Estoille, Orages sur le Nil, Saint-Germain, Jacob, Ramsès II l’Immortel, Saint-Germain, l’homme qui ne voulait pas mourir, Marie-Antoinette, la rose écrasée, Joséphine, l’obsession de Napoléon (Archipoche, 2006 à 2012).